Association des professeurs

d'Histoire et de Géographie

A.P.H.G. 

Association fondée en 1910

Régionale de Reims Champagne Ardenne

Présentation de la Régionale

I. L'A.P.H.G.

Court historique
Moyens et Objectifs

II. La Régionale

  I. L'A.P.H.G.

 

Court historique

 Nées en 1910, cette association de spécialistes et sa revue, Historiens Géographes, sont presque centenaires. Leur évolution est un bon témoin de celle de l'enseignement et du corps professoral.

Au départ, "Société...", elle était le regroupement de professeurs peu nombreux dirigé par les agrégés des grands lycées parisiens, entretenant des liens étroits avec l'Inspection Générale. Cela donnait une image conservatrice, voire franchement réactionnaire, que certains tentent d'ailleurs régulièrement de relancer pour attaquer les prises de position de l'A.P.H.G.

En réalité, l'évolution amorcée avec les transformations de l'enseignement au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, s'est brusquement accélérée, dans les années 1970, avec son action pour mobiliser les enseignants, mais aussi tous ceux qui s'intéressaient à l'Histoire et à la Géographie, contre la Réforme Haby et les menaces qu'elle faisait peser sur l'enseignement de ces disciplines dans le Premier cycle. Dans ce combat, l'A.P.H.G. a défini ses moyens d'action et ses objectifs qui restent plus que jamais d'actualité avec les menaces des réformes Allègre.

retour au début du texte

 

 Moyens et Objectifs:

 Pour que l'Association soit forte et capable d'assurer cette défense des disciplines et des collègues dans le cadre de leurs pratiques enseignantes:

la volonté de rassembler tous les enseignants d'Histoire et Géographie, des collèges à l'Université, pour dépasser la fragmentation en cycles et au-delà des clivages politiques ou syndicaux,

l'indépendance à l'égard des organismes politiques et syndicaux, comme par rapport au Ministère et à l'Inspection avec lesquels, sur cette base claire, l'A.P.H.G. ne cesse de dialoguer pour exprimer son point de vue (cf. programmes, examens, réformes diverses),

le fonctionnement démocratique avec une Assemblée générale annuelle et un Bureau qui émane du Conseil de gestion composé d'élus et de représentants des Régionales; des commissions spécialisées composées de membres du Conseil et de représentants des Régionales s'occupent de certains aspects (commissions pédagogiques des Ier et 2e. cycles, technologies nouvelles...)

 

Cette défense repose sur l'idée que l'Histoire et la Géographie, indissociable d'une véritable Education civique, sont des composantes indispensables d'un enseignement républicain de qualité qui doit combiner l'acquisition d'une culture commune, l'attachement à des valeurs (cf. celles de la Déclaration des Droits de l'Homme) et l'intégration de tous les jeunes résidant en France. Cela explique les axes des luttes: la place dans le tronc commun, avec un horaire suffisant et au niveau des examens, l'enjeu des programmes qui doivent être compatibles avec ces objectifs et non traduire des modes et/ou des affrontements entre chapelles de spécialistes, d'où la demande d'une cohérence entre les cycles et d'une stabilité minimale. L'A.P.H.G. a régulièrement dénoncé les pratiques ministérielles dans ce domaine et tenté d'obtenir que les élèves du Technique aient droit aussi à un véritable horaire d'Histoire Géographie, ce qui serait aussi une faÁon de revaloriser cet enseignement.

Enfin après avoir régulièrement émis des réserves quant aux méthodes du ministre, l'A.P.H.G. a dénoncé la nouvelle conception de l'Education civique, isolée de l'Histoire Géographie bien que prise sur son horaire.

 

Cette défense des disciplines se veut très largement ouverte; il ne s'agit pas d'un refus des réformes a priori, mais un jugement suivant le contenu de ces réformes. Ainsi l'A.P.H.G. a fait connaÓtre régulièrement ses propositions aux diverses instances ministérielles, comme aux autres organisations concernées (partis, syndicats, parents d'élèves, et bien entendu les autres associations de spécialistes).

Elle participe avec d'autres organismes à tout ce qui peut contribuer aux progrès dans l'enseignement de nos disciplines: Festival de la Géographie de Saint-Dié, et maintenant de l'Histoire à Blois, contacts avec les associations qui entendent assurer la Mémoire notamment celles des anciens déportés avec lesquelles elle organise des voyages d'études pour les enseignants... Enfin tous les trois ans depuis 1983, ont lieu des Journées Entretiens dans une ville et une région, ainsi à la Toussaint 1999 à Clermont-Ferrand et en Auvergne, qui permettent des mises à jour intellectuelles, la découverte d'une région et des rencontres entre collègues de toute la France, dans une atmosphère conviviale.

 

Ces diverses activités se traduisent dans la revue Historiens Géographes qui se veut au service de tous les enseignants d'Histoire Géographie, des candidats aux concours (cf. les bibliographie et les rapports officiels) aux expériences pédagogiques avec une "BoÓte à idées", en passant par des mises au point scientifiques en particulier lors de numéros spéciaux.

 

Tout cela est assuré par des enseignants bénévoles, ne bénéficiant d'aucune décharge.

 

retour au début du texte

 

II. La Régionale

 

Elle est la structure régionale de l'A.H.P.G. au niveau de l'Académie.

Disposant d'une large autonomie, la Régionale fonctionne avec une Assemblée générale annuelle, en général un peu avant la nationale, qui fixe les grandes lignes du programme et élit un Bureau qui répartit en son sein les diverses responsabilités, Président(es), Secrétaire(s), Trésorier(e), membres des commissions... Dans les différents départements des collègues acceptent de jouer le rôle, important compte tenu de l'étendue de l'académie, de correspondants.

 

La Régionale s'inscrit dans la continuité des valeurs et des objectifs de l'A.P.H.G. et participe par ses délégués aux instances nationales, aux Conseil de gestion par un représentant du Bureau et un élu directement par l'Assemblée générale de la Régionale pour un mandat de trois ans, et aux commissions spécialisées. Elle assure le relais pour les initiatives du Bureau, ainsi la campagne pour la défense de l'Education civique s'est concrétisée par l'envoi d'une lettre aux élus de l'Académie pour solliciter leur intervention auprès du Ministre, avec un très bon taux de réponse positive.

 

Dans une académie aussi vaste et qui constitue souvent celle d'un début de carrière, la Régionale, depuis le début, s'est voulue un lieu de rencontre et d'accueil pour des collègues souvent isolés et a toujours mis l'accent sur la convivialité lors de ces différentes activités. Celles-ci ont pris deux grandes formes, des voyages d'études pour découvrir une région dans sa diversité historique et géographique, d'une ville de l'académie lors d'une journée (Troyes, Langres...) à New York ou la Nouvelle Angleterre, avec des voyages de quelques jours en France ou en Europe; en juillet 1999, la Régionale a apporté son soutien à un voyage organisé par l'A.P.I.C. en Pologne.

L'autre aspect est la formation continue sous la forme de journée ou de demi-journée autour d'un thème, lié à des changements de programmes, des contacts avec des spécialistes, des auteurs, et spécialement des universitaires rémois. Ces activités se poursuivent, mais la Régionale a été aussi partie prenante dans le P.A.F. et a été reconnue comme un interlocuteur, ce qui lui a permis de participer à la commission Histoire-Géographie, la seule ayant d'ailleurs bien fonctionné jusqu'à aujourd'hui, et de proposer chaque année des stages qui ont régulièrement été retenus par les collègues. Depuis quelques années elle propose une formule nouvelle de stage, un Forum académique, regroupant des collègues de toute l'académie avec un thème (en 1999, la notion de citoyen et de citoyenneté, en 2000, l'Amérique latine) qui vise à combiner différentes approches par des spécialistes reconnus; cette année une centaine de collègues y ont participé pendant deux jours, à leur frais, puisqu'ils avaient seulement des autorisations d'absence, confirmant ainsi leur intérêt pour de tels stages et le besoin d'une véritable formation continue.

 

Ces activités constituent l'élément visible, puisqu'il faut en amont tout un travail de préparation, de gestion courante et de négociations avec les diverses autorités. Outre l'apport à tous les collègues, ceci est indispensable pour montrer la vitalité de nos disciplines et assurer efficacement leur défense, qui est aussi celle de tous ceux qui les enseignent. Pour cela il est indispensable que les professeurs d'Histoire Géographie adhèrent, témoignant de la légitimité de leur association, et surtout participent aux activités, acceptent de prendre des responsabilités.

La Régionale doit être ce que veulent les enseignants d'Histoire Géographie.

retour au début du texte

 

 retour à l'index